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L' un des plus rares dragons est le Draco
flameus. Il est extrêmement difficile à observer et à étudier
puisque son habitat est inaccessible aux êtres humains. Ce dragon vit
dans les volcans actifs et son entourage naturel sont les grandes rivières
de laves et de fougueuses cavernes dans le ventre de la terre. Durant ses excursions dans le monde extérieur, le dragon de feu enflamme une vaste étendue de terre, brûlant tout sur son passage et dévore les charognes des animaux perdus dans les cendres. Il crache le feu de sa bouche ; ce feu est produit à partir d’une mixture de méthane et de phosphore qu’il fabrique et qu’il entrepose dans un second estomac. La mixture s’enflamme au contact de l’oxygène, quand il la crache de sa bouche. Apparemment, cette espèce était abondante dans les volcans de l’Islande et volaient aussi loin que de l’Irlande jusqu’au nord de la Bretagne. On dit aussi qu’une petite colonie de dragons de feu a survécu en Sicile. D’un autre côté, il n’y a pas de preuve d’existence de cette espèce dans le Vésuve. Ce mystérieux mais fascinant animal a une large famille de serviteurs, principalement des salamandres et d’autres créatures inconnues. Organisation socialeLe dragon de feu vit dans de vastes caves complexes à l’intérieur de cratères avec des courants de lave et de gaz suffocants. Malgré son étrange et apeurant habitat, il est le plus amical et paisible des grandes races de dragons. Il est le plus sociable et le plus ouvert. La société du dragon de feu est formée de trois larges groupes matriarcaux. Une femelle puissante et sexuellement mature occupe la cave principale d’une colonie formée par les mâles et leurs fils. Comme il est habituel chez les dragons, seulement la paternité est reconnue et le jeune n’est pas considéré comme le descendant de la femelle mais la progéniture du mâle. Conséquemment, la femelle ne proteste pas quand un mâle arrive avec un œuf d’une autre femelle. Malgré cette structure matriarcale, la grande famille du dragon de feu continue à être gouvernée par le Père-Dragon, mais dans cette situation la hiérarchie n’est pas aussi rigide. Et vu que l’habitat du dragon de feu est restreint et que les colonies sont vraiment près l’une de l’autre et joints par plusieurs corridors, les animaux du même sexe et âge vivent, jouent et apprennent ensemble. Cette cohabitation avec d’autres membres signifie que ce type de dragon a moins de contact avec les humains en comparaison avec les autres espèces, car il peuvent satisfaire leurs besoins émotionnels avec les leurs, en couples ou amicalement avec leurs voisins de la colonie. Ils font beaucoup d’activités de groupe, bien qu’ils chassent toujours seuls pour ne pas effrayer leurs proies.
Le dragon sicilien :Une
autre sous-espèce de dragon de feu est Etupidus catalanus, qui est
vraiment rare et trouvée seulement dans les cratères du Mont Etna en
Sicile. Les habitants locaux clâment qu’ils ont été amenés par les
conquistadors Catalan du Moyen Âge. Cet animal, avec ses couleurs lustrées
et ses courtes jambes, a été vu et décrit au début du siècle par le
professeur Peter Ameisenhaufen, qui l’a baptisé Pirofagus estupidus
catalamus dû à ses présumés origines, qui sont hautement
douteuses, aussi loin que l’on puisse voir. Il crache le feu comme tous
les dragons de feu mais avale quelques fois les flammes qui lui causent
beaucoup de souffrances à l’œsophage. Il lui manque cette faculté
traditionnelle du dragon de parler et de toute évidence a une
intelligence très limitée. Dans son mémo Fauna secreta, le professeur
Ameisenhaufen considère cette créature antipathique comme un «accident
de la nature».
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